Comment ne pas prendre de mauvaises décisions ?
#3 Les Biais Cognitifs et leur Impact sur nos décisions
Bonjour à tous les curieux !
C'est encore moi, de retour avec une nouvelle édition de "Restons curieux".
Après nos deux premiers voyages passionnants à travers l'intelligence émotionnelle et les mystères de la pensée humaine, il est temps d'explorer un autre domaine captivant.
Vous l'avez deviné, nous allons plonger dans le monde des biais cognitifs.
Ces petits trucs que notre esprit fait sans qu'on le sache, et qui peuvent influencer nos décisions. Accrochez vous car on va parler du biais de Halo, de confirmation, de du planificateur et les biais émotionnels.
Restez avec moi pour démystifier ces phénomènes et découvrir comment ils agissent dans nos vies. Prêts pour une nouvelle aventure ?
Alors, c'est parti ! 🌟
Au programme
Un biais, c’est quoi ?
Mes 4 exemples
1. Plongez dans les Biais Cognitifs :
Papa c’est quoi les biais cognitifs ?
Un biais cognitif, c'est quand notre cerveau pense d'une manière particulière qui peut parfois nous faire prendre de mauvaises décisions. Cela se produit lorsqu’il prend des raccourcis ou préfère certaines informations au lieu d'être objectif.
Ces raccourcis peuvent nous faire voir les choses d'une manière déformée ou incomplète. Donc, un biais cognitif, c'est un peu comme une petite erreur de pensée que notre cerveau fait sans que nous le remarquions.
Une autre explication de Louis, notre cousin canadien
Les biais cognitifs sont aussi appelés “raccourcis mentaux”.
Ça concerne nos pensées, nos choix, et comment notre cerveau peut parfois nous jouer des tours alors qu’à l’origine c’était une question de survie.
Comment ça s'applique ? :
Voyons comment ils se faufilent dans notre vie quotidienne. De la prise de décision au rapprochement avec les autres, on va voir comment ces biais ont leur mot à dire.
3. Mes 4 exemples de biais
Le Biais de Halo
Le biais de halo est quand nous laissons notre impression initiale ou notre jugement sur une personne ou une chose influencer toutes nos pensées et opinions futures à son sujet, même si nous ne savons pas grand-chose à son sujet. C'est un peu comme si une première impression bonne ou mauvaise "éclairait" tout ce que nous pensons par la suite.
Par exemple, si nous rencontrons quelqu'un de gentil et sympathique dès le début, nous pourrions automatiquement penser qu'il est aussi intelligent et compétent, même si nous n'avons aucune preuve de cela. À l'inverse, si nous avons une première impression négative, nous pourrions supposer que la personne est également mauvaise dans d'autres domaines, même si ce n'est pas nécessairement le cas.
On va explorer ça ensemble notre ami Georges Cloney expert en café 😁
Le biais de halo peut nous empêcher de voir la réalité complète d'une situation, car il nous fait sauter à des conclusions hâtives basées sur une seule caractéristique ou une seule expérience. C'est important de s'en rendre compte pour essayer d'être plus objectif et évaluer les gens et les choses de manière plus juste.
Vous vous souvenez de ce gars à l'école qui était super sympa, alors vous avez pensé qu'il devait être intelligent ? Eh bien, c'est le biais de halo en action.
Le Biais de Confirmation
Le biais de confirmation est un phénomène où nous avons tendance à chercher, interpréter et retenir des informations qui confirment nos croyances et opinions préexistantes, tout en ignorant ou minimisant les informations qui les contredisent.
En d'autres termes, nous avons une préférence naturelle pour rechercher des preuves qui soutiennent ce que nous pensons déjà.
Par exemple, imaginons que tu croies que les chats sont les meilleurs animaux de compagnie. Lorsque tu lis un article sur Internet qui parle des avantages des chats comme animaux de compagnie, tu seras plus enclin à le croire et à le partager. Cependant, si tu tombes sur un article qui dit que les chiens sont les meilleurs animaux de compagnie, tu pourrais ignorer cette information ou la discréditer, même si elle est basée sur des faits solides.
“Le rouge excite les taureaux” C’est FAUX !
Le biais de confirmation peut nous amener à rester dans notre bulle d'opinions et à éviter de remettre en question nos croyances. Pour éviter ce biais, il est important de rester ouvert à d'autres points de vue et de chercher activement des informations qui pourraient contredire nos opinions, afin d'obtenir une perspective plus équilibrée et précise sur les sujets.
Le Biais du Planificateur
Vous savez quand vous pensez que vous pouvez faire mille choses en une heure, mais en réalité, ça prend toute la journée ?
Le biais du planificateur, également appelé biais de planification, est un phénomène où nous avons tendance à sous-estimer le temps, les ressources ou les obstacles nécessaires pour achever une tâche ou un projet futur.
En d'autres termes, nous pensons souvent que les choses seront plus faciles, plus rapides ou moins coûteuses à réaliser que ce qu'elles ne le sont en réalité.
Par exemple, imaginons que tu aies un devoir à faire qui te semble assez simple. Tu pourrais penser qu'il te prendra seulement une heure pour le terminer, mais en réalité, cela pourrait te prendre beaucoup plus de temps en raison de petits problèmes imprévus ou de la complexité de la tâche.
Et pourquoi, les projets sont toujours plus chers et plus long que prévu🤔
Le biais du planificateur peut nous conduire à la procrastination, à des retards et à des désagréments car nous ne prévoyons pas correctement le temps et les ressources nécessaires pour accomplir nos objectifs. Pour le surmonter, il est utile de prendre en compte les expériences passées, de demander des conseils à d'autres personnes et d'essayer d'être plus réaliste dans nos prévisions afin de mieux planifier nos activités futures.
Les biais émotionnels ♥️
Un exemple courant de biais émotionnel utilisé dans la publicité est le biais de positivité. Les publicités montrent souvent des situations heureuses, des gens souriants et des moments joyeux.
Elles font appel à nos émotions positives pour susciter une réponse émotionnelle chez nous.
Par exemple, une publicité pour une boisson gazeuse pourrait montrer des amis riant et s'amusant ensemble, créant ainsi une association entre le produit et le bonheur.
Un autre biais émotionnel est le biais de peur.
Les publicités peuvent utiliser des scénarios effrayants ou des situations inquiétantes pour nous faire ressentir de l'anxiété ou de l'urgence.
Par exemple, une publicité pour un dispositif de sécurité à domicile pourrait montrer une maison vulnérable face à des risques, créant ainsi une motivation émotionnelle à se protéger.
Les publicités jouent aussi sur le biais de familiarité.
Elles présentent souvent des visages familiers, des célébrités ou des témoignages personnels pour créer un sentiment de proximité et de confiance.
Par exemple, un athlète célèbre vantant les mérites d'une chaussure de sport peut nous encourager à penser que le produit est de qualité.
Enfin, il y a le biais de désirabilité sociale.
Les publicités utilisent la notion de conformité sociale en montrant comment un produit peut nous rendre plus attractifs ou acceptés par les autres.
Par exemple, une publicité pour des vêtements de marque peut suggérer que porter ces vêtements nous fera nous sentir spéciaux et reconnus.
En somme, les publicitaires savent comment toucher nos émotions en utilisant habilement les biais émotionnels. Ils créent des scènes qui font appel à nos sentiments positifs, négatifs, de familiarité ou de désirabilité sociale pour nous convaincre d'acheter un produit ou de prendre une certaine action.
Conclusion
Voilà pour notre plongée dans les biais cognitifs !
J'espère que vous avez aimé autant que j'ai aimé vous les expliquer. On a gratté la surface, mais c'est un début, car ces biais sont partout.
Si vous avez aimé nos petites explorations dans les méandres de la pensée humaine, montrez le moi avec un cœur ♥️, un commentaire, ou en partageant cette newsletter avec vos amis curieux.
C'est tout pour aujourd'hui, mais on se retrouve bientôt avec plus de curiosités à explorer ensemble. Prenez soin de vous et à très vite ! 🌟
Fabrice
Merci d’avoir lu cette édition de “restons curieux”, pour être informé des prochaines